Chanel M. Lawford || Please, listen.

Invité

[ Perso ]
Nom : Lawford
Prénom : Chanel Mary Eva
Sexe : Femme
Âge : 21 ans
Espèce : Humaine & végétarienne !

Famille : ...

Caractère :Le caractère de Chanel est bien difficile à comprendre, aux premiers abords. Ce n’est pas une fille facile tout d’abord. Elle sait défendre ses valeurs et ne pas être écrasée par le poids des autres. Elle est lunatique. Lunatique car elle change souvent d’avis, d’humeurs, comme de chemises. Elle a juste un caractère fort. Elle peut être exigeante, c’est un caractère qu’elle s’est forgé au fur et a mesure de sa carrière. Ce ne sont pas des caprices, non. Sauf si vous alliez des petites exigences en caprices … Aux premiers abords, elle est froide, belle, capricieuse. Mais, passant le temps, vous trouverez en elle bien des qualités. Gagnant sa confiance, vous verrez sa deuxième face. Vivante, aimant la vie, gentille. Car en chaque personne il y a bonne et mauvaises faces. En chaque personne nous pouvons chaque jour découvrir une facette. Mais j’oubliais ? Ne vous ai-je parlé de cette fâcheuse manie qu’elle a ? Une manie que chacun à pratiquée durant son enfance. Vous ne voyais pas ? Une tendance à en perdre ses ami(e)s, a en être peu fière. Et a force de l’utiliser, une manie qui vous suit partout, sans scrupule et que l’on commence à bien manipuler. Ce peut être aussi une bonne échappatoire aux questions indiscrètes ou gênantes. Elle sait aussi très bien se démêler des mauvaises situations facilement. Mais ce n’est pas de ce que je veux vous parler. Je vous parle plutôt du fait de mentir. Elle ment, souvent. Elle sait que ca ne l’amènera nulle part. Mais ce supplice la suit partout, s’en est devenu naturel et cela pourrait lui jouer bien des tours. Mais dites-moi, en somme, c’est juste une fille comme les autres. Une fille normale, avec des défauts et des qualités qui saura vous décevoir comme vous éblouir.

Histoire : Je suis née il y a 21 ans de cela. Déjà, on me nommait Chanel Mary Eva. Ma famille était les Lawford. Une famille assez riche et bien sympathique. Ma mère se nommait déjà à cette époque Mary et mon père Raphaël. A présent, rien n'a changé, il se nomme toujours comme ceci. J'étais, vers mes 2 ans, une petite blonde aux cheveux bouclés. Mes yeux étaient d'un bleu doux qui faisait penser à une mer des Caraïbes en pleine été. Ils scintillaient lorsque le soleil y entrait, comme les vagues reflétaient le soleil. J'étais une fille bien sage, mes parents n'avaient pas à se plaindre. Ma grand-maman se nommait Eva. J'eus héritée de son nom, et de ce jour j'en suis toujours aussi flattée. C'est une femme très sympathique qui a du bosser dur toute sa vie, ne laissant jamais rien tomber. A mes bas âges, je m'étais juré d'être comme elle. Je me souviens encore de ses longs cheveux cuivrés qui lui arrivaient plus bas que l'épaule. Ils ondulaient et étaient magnifiques. Je me souviens encore qu'elle ne cessa de me ressasser qu'il fallait travailler dur notre passion pour aller au bout. Elle était musicienne. Elle jouait du piano et du violon. Elle était douée et je sais que c'est elle qui m'a bercé dans la musique. Les vibrations des cordes vibrant légèrement, le son des touches qui se suivaient, se chassaient. Mon enfance fut une suite d’évènements peu banals. Je me souviens avoir appris la guitare et le piano vers mes 5 ans et demi. Ce fut ma grand-maman qui fut mon professeur. J'en fus heureuse, elle était la meilleure et je progressais. A l'époque où l'innocence est maitre mot, je ne me souciais de rien. Pour moi, la mort était une manifestation d'un grand être qui vous prenait le bras quand vous alliez mal. C'était quelqu'un de blanc qui pouvait voler. IL était plusieurs. Je ne comprenais pas à ces instants comment le considérer. On racontait qu'il enlevait plusieurs personnes en même temps. L'histoire contait que ces gens ne revenaient jamais et qu'ils pensaient à nous fréquemment. IL prit un jour quelques unes de mes camarades de classes. A ce jour, je découvris de l'eau couler sur mes joues, comme quand l'ail me piquait fut mon impression. Je découvrais pour la première fois comment cela faisait. A présent, je puis dire que cela fait comme un poignard enfoncé dans le dos, dans le cœur. Ca fait mal. Mais j'étais encore trop jeune et les sentiments s'effaçaient vite. Je reprenais alors vite le cour de la vie d'une enfant de 10 ans. Je ne faisais pas de caprices à mes parents, j'apprenais que dans la vie, nous n'avions pas tout ce que l'on voulait. L’enfance avançait vite, arrivait déjà la préadolescence puis l’âge de 14 ans, l’adolescence. A ces instants, mes idées se bousculaient fatalement. Ma vie allait changer littéralement. Je voulais leur ressembler, ces filles si populaire et belle. Je m’essayais alors à leurs méthodes, m’intégrant come le pouvant. Je voyais bien que j’étais en retrait, mais je m’efforçais de continuer. Je commençais à arrêter la musique, a voir moins ma grand-maman. Je ne me rendais surement pas compte du temps que je gâchais a vouloir ressembler à la superficialité incarnée, a vouloir avoir leurs attitudes faussement dirigées. Je passais quelques temps comme ca. Peu à peu, elles me faisaient comprendre que je n’étais pas des « leurs ». Bien vite alors, ma vie devint monotone, je ne voyais presque plus du tout grand-maman. Je la voyais que quelques jours. Mais je savais que j’étais seule, dans la cour, sur le banc, j’écoutais le son du vent. Ce fut un jour de grand vent. Je rentrais après une longue journée de cours. Mais cette journée n’avait pas été catastrophique. J’étais même souriante – ce qui fus rare en ces temps-là. Pourtant, tout le monde avait un visage désespéré. Je souriais toujours, la musique dans mes oreilles. Mais je sentais que quelque chose n’allait pas. Personne ne parlait. Je ne prononçais aucun mot. J’allais voir grand-maman – elle saurait me renseigner, me dis-je à ce moment-là. J’allais dans le salon. J’allais dans la cuisine, je fouillais sa chambre, je regardais dans le grenier. Mon cœur s’était affolé depuis quelques minutes. Je n’avais pu m’avouer la vérité. Elle n’était plus là. Je retournais dans le salon, ma mère avait la tête entre ses mains, mon père la consolait. Je frissonnais, je n’arrivais pas à y croire. J’inspirais profondément mais je n’arrivais pas à parler, ni a crier d’ailleurs. Je ne pouvais rien faire d’autre que de trouver une échappatoire. Ma mère m’avait laissé partir. Ce soir-là, je me retrouvais sous la pluie, dehors. Tout ce qui m’entourait ne m’intéressait pas, je n’avais qu’une seule envie, changer le passé et d’avoir passé plus de temps avec elle. Les larmes fondaient sur mes joues, mordaient mon cœur jusqu’à le déchirer. Ma respiration détonnait, mes membres recroquevillés, tout en moi appelait à l’aide. A ce moment là de ma vie, j’avais encore une fois changé. [The life continous] Mes doigts, fluides et tendre parcourait les touches noires et blanches. Je pianotais avec une telle douceur que l’émotion me montait aux yeux. Le piano était installé au milieu de la pièce, vide, lumineuse. Autour ne se présentait qu’une guitare folk, électrique, un violon et mon atmosphère. J’avais à présent 19 ans. J’étais déjà majeur mais j’habitais encore chez mes parents. Malgré cela, j’avais mes environnements propres. J’avais quelque peu exigé cette salle de musique où je pouvais me détendre, passer de bons moments. Mes parents, n’ayant aucunement envie de me le refuser, me l’avait accepté. J’avais repris la musique 1 an après qu’elle ne soit plus là. Car je m’étais interdit de l’avouer. Je n’en parlais même presque plus. Je pensais – beaucoup – mais je m’interdisais de me l’avouer, d’y croire un instant. Ma famille s’était résignée à mon choix. J’avais repris une existence à peu près normale. J’avais passé un pacte avec moi-même. Je m’étais juré de trouver des gens avec qui parler, sincèrement, tels des confidentes. Bien sur, j’en avais trouvé, mais jamais personne n’aurait remplacé grand-maman. J’avais donc un environnement stable extérieurement. J’avais repris la musique à plusieurs instruments, seule. Mais vint le moment où j’eus 20 ans. Les années passaient et je voyais qu’il me fallait une nouvelle vie. Je n’allais pas continuer à vivre comme ca. Il me fallait un endroit sur, où je me sentirais bien. J’avais feuilleté des endroits des plus connus. Mais je savais que jamais le choix ne se ferait avec un bout de papier. Je décidais de partir en voiture – que mes parents m’avaient offerte – et de choisir au feeling mon futur chez moi. Et invraisemblablement je tombais sur Glasgow, ville très peu ensoleillé, pluvieuse. Mais je m’y sentais bien. Acquérant ma maison, je décidais de travailler dans un café comme chanteuse, musicienne. Ma vie s’arrêtait alors jusque là et je n’ai que le choix de la continuer.

Acteur : Taylor Swift