Isabella Swan.
Admin - Membre du Pacte des Niwiies.
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 |  Sujet: * When The Life...  Mer 17 Juin - 22:04 | |
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... Become A Nightmare. *
Je vais vous raconter une histoire. Généralement, elles commencent par 'il était une fois' et se terminent toujours bien, n'est-ce pas ? Mais que fait-on de celles qui se finissent mal ? De celles que l'on a peur de se souvenir, mais peur d'oublier aussi ? Oui, que deviennent-elles, ces histoires... ?
Il était une fois une petit fille. Elle s'appelait Manon, avait des boucles blondes, un visage plein d'innocence. Elle croyait aux contes de fées. Aux princes charmants. Elle croyait au Père Noël, et à la Petite Souris. Elle croyait à la magie, à l'irréel. Elle croyait à une vie éternelle et joyeuse. Elle croyait aux rêves... " Alors une petite fille aussi belle que nature ; Me prit par la main et m'dit « suis cette aventure » ; On disait, même oui, que la mer l'enviait ; Que la montagne se courbait pour la laisser passer... "Cette petite fille avait une passion, qui après avoir été son loisir, était devenu sa vie. Les chevaux, l'équitation, et tout ce qui y touchait rythmait son existence. Elle avait toujours le sourire. Croyait toujours au rêves. Cependant, elle était souvent seule. Trop timide. Trop timide pour aller vers les autres, pour parler et rire avec les enfants de son âge. Pourtant, elle n'était jamais rejetée, les autres allaient vers elle quand elle en était incapable. Elle pensait aussi que toutes les histoires se finissaient bien. Elle était la joie et le soleil incarnés.
Alors, quand un jour, sa mère lui annonça que son rêve allait se réaliser, comment ne pouvait-elle pas croire à tout cela ? Aux rêves, à la magie, aux contes de fées et aux princes charmants, oui, comment ? Oui, sa mère lui annonça qu'elle allait avoir un cheval. Une jument, rien que pour elle. Toute cavalière a cela comme rêve. Celle-ci s'appelait Chinook, elle était alezane, avec une jolie liste blanche. Des balzanes, un regard à faire tomber, qui aurait pu croire que la foudre s'y abattrait ? Personne. Ni elle, ni la petite Manon alors agée de 12 ans. Les instants entre elles étaient précieux, la jeune fille l'adorait comme une soeur. Enfin, elle avait trouvé une amie. Une amie silencieuse, mais une amie qui, elle le savait, la comprenait. " Même si l'amour s'enfuit ; J'en inventerais les couleurs ; S'il est trop tard pour revenir ; Je remonterais les heures... " Alors, elle lui confiait ses craintes, ses joies, ses peurs... Toute sa vie, elle la racontait à cette gentille jument au coeur en or. Elle était devenue sa confidente. Son ange... " Je sais qu'on a le coeur au bord du vide ; Mais je sais que c'est l'ange qui nous guide ; Entre les orages, entre les nauffrages... " Mais cela a duré moins d'un an... " Danser encore ; Avancer toutes voiles dehors ; Et danser encore ; Envoyez valser la mort ; Dans le décor... "
Mais alors, la vie a pris un détour. Elle a changé brutalement de direction. D'un seul coup, sans prévenir. Sans le moindre petit indice, en restant imprévisible... " Puisque des filets nous retiennent ; Puisque nos raisons nous enchaînent ; Que rien ne brille sous nos remparts ; Et puisqu'on n'atteint pas le ciel ; A moins de s'y brûler les ailes ; Et suivre les routes où l'on s'égare ; Comme on dresse un étendart... " La jolie jument est tombée malade. Si ça n'avait été qu'un rhume ! Non, un AVC. Accident Vasculaire Cérébral. C'était le jour d'halloween, qu'elle avait eu ça. C'était la mère de la petite Manon qui l'avait alors prévenu. Celle-ci ne s'en doutait pas. La nouvelle l'avait écroulé. Elle s'était effondrée. A distance, elle ne savait comment elle allait, alors chaque jours, elle demandait à sa mère des nouvelles. Mais ce n'était toujours qu'un résultat stable. Sous ses yeux, elle la vit perdre la vue. Peu à peu, l'équilibre, si bien que les propriétaires du terrain ont dû la mettre au box, car elle se blessait de chuter sur les pierres. Alors un jour, sa mère lui permit d'aller la voir. Manon ne se faisait pas de fausses joies : au fond d'elle, elle savait qu'elle ne s'en sortirait pas. Que c'était finit. Que c'était peut-être la dernière fois qu'elle la voyait. Alors, elle s'était approchée. Elle avait tendu une main tremblante vers elle. Mais Chinook avait reculé. " Demain, on ne sait jamais ; Si c'est encore loin ou bien tro près ; On se dit qu'on aura tout le temps ; Demain on s'attend à tout ; A devenir quelqu'un ou devenir fou ; Aujourd'hui c'est moi qui grandis... " La jeune fille savait que ce n'était pas de sa faute. Que la maladie avait emporté sur la mémoire, sur les relations, sur le coeur. Pourtant, elle ne pouvait nier qu'elle n'avait pas été blessée et surprise de savoir qu'elle ne l'avait pas reconnue. Mais, comment lui dire au revoir ? Non, elle ne lui dit pas. Parce qu'au fond d'elle, elle voulait continuer à croire. A espérer. Oui, après-tout, c'était elle, la petite fille au franc sourire, elle qui croyait aux contes magiques... " Je sais ; Que tu vas nous quitter Mon Ange ; La clarté étrange ; De ton sourire illuminie mon été. Je sais ; Que tu vas nous quitter, Mon Ange ; Mais comment oser te toucher ; J'ai si peur de voir mes mains trembler... "
Et c'est ainsi que la jeune fille vit son amie pour la dernière fois. Sa petite tête alezanne restera gravée dans sa mémoire pour toujours. " C'est le fin de la fin du monde ; Même la mer ne fait plus de vagues ; Cette nuit enfin, tout est calme ; Toutes les choses tiennent enfin debout... " Et oui, un jour, où la jeune fille rentrait de l'école, elle ne demanda pas de nouvelles. Elle avait vu les larmes de sa mère sur ses joues rougies. Et elle ne voulait pas savoir. Pas entendre. Peu après, sa mère lui dit. Manon le savait. Elle pleura, beaucoup, jusqu'à ne plus avoir de larmes en elle. " Ce soir le monde est sans fin... " Elle ne veut pas oublier sa tête d'ange. Son air innocent. Mais se souvenir fait trop mal, à présent. Elle ne peut plus en parler, rien que de penser son nom fait monter les larmes à ses yeux. Peut-on guérir un jour de cette maladie.. ? " Ca fait mal, de vivre sans toi... "
Ainsi, chaque année, quand vient le 31 Octobre, halloween, la jeune fille ne peut se permettre de sourire, de célébrer la fête comme avant. Elle qui croyait que toutes les histoires se finissaient bien. Elle qui croyait à la magie de la vie. Aux contes de fées ; aux princes charmants. C'était comme si le Ciel l'avait poignardé dans le dos... " C'est un jour de soleil ; Mais tout est triste en moi ; Mais je me suis jurée, d'être forte pour toi... "
Aujourd'hui, cela fait deux ans et demi que Manon vit sans Chinook. La douleur lui poignarde régulièrement l'estomac, comme si une plaie s'était ouverte. Parfois, sans se refermer, elle s'estompe un peu. Parfois, elle s'ouvre en grand et la souffrance est insupportable. Mais pourtant, Manon continue de vivre la tête haute. La vie continue, après-tout, on en a qu'une. " Elle regarde ma main ; Elle s'accorde une pause ; J'appelle à mon destin ; Mon coeur lourd se repose ; Je ne sens que le bien ; Et le mal se suppose ; Le lien. Elle remonte trop loin ; Les souvenirs s'essoufflent ; Je trouve un peu de moi ; Dans cette vie sur ces routes ; C'est comme au bord d'un rien ; Que le lien me revient ; Enfin. " Aujourd'hui, elle a trouvé une autre jument qui sait de nouveau la faire sourire. I Love You, voilà son nom. " Comme une feuille morte ; Que le vent d'hiver emporte ; Je vogue à la dérive ; Je vogue vers d'autres rives. Jamais je n'aurais pu croire ; Que j'en arriverais là ; Je tourne en rond, dans le noir ; Oui, je ne pense plus qu'à toi. Comment pourrais-je te l'expliquer ? Et par où commencer ; Dis-moi où aller ; Tout a changé... Rien de ce que j'ai vécu ; Ne m'incite à aimer ; Rien de tout ce que j'ai vu ; Ne m'invite à rester. Je suis là ; Je n'attend que toi : Et je perds, mes repères ; Dis-moi où est ma terre. C'est si fort et ça ne ressemble, oh non, à rien de ce que j'ai vécu... " Manon sait qu'avec elle c'est différent. Elle sait qu'elle l'aime, mais elle ne peut comparer avec Chinook, ce n'est pas comparable. Elle sait aussi que jamais elle ne la remplacera, mais elle s'accroche à elle comme elle le peut. Pourtant, au fond d'elle, comment ne pas penser qu'elle peut la perdre, elle aussi, comme Chinook... ? " Tu sais que j'ai du mal ; Encore à parler, de toi ; Il parait que c'est normal, y'a pas de règles, dans ces jeux-là. Tu sais j'ai la voix qui se sert ; Quand je te croise, sur les photos ; Tu sais j'ai le coeur qui se perd ; Je crois qu'il te pense, un peu trop. C'est dur de briser le silence ; Même dans les cris même, dans la fête ; C'est dur de combattre l'absence ; Car cette conne n'en fait, qu'à sa tête. Mais personne ne peut comprendre ; On a chacun, sa propre histoire ; On m'a dit qu'il fallait attendre ; Que la peine devienne dérisoire... "
Mais aujourd'hui aussi, Manon a changé. Elle a compris que les contes de fées n'existaient pas. De même pour les princes charmants. Elle sait que les rêves ne sont qu'éphémères, et qu'il faut profiter tant qu'ils sont présents. Car la douleur est toujours plus forte quand ce que l'on avait, disparait à jamais." A ceux qui rêvent sans fin ; Qui s'accordent une pause ; Comme ceux qui meurent pour rien ; Si loin, sans une rose. Je me dis que soudain ; Mes peurs ce n'est pas grand chose ; Pas grand chose... " Aujourd'hui, Manon ne sourit plus tout le temps. Aujourd'hui, elle pleure beaucoup. Aujourd'hui, elle a compris que la vie était une suite infinie d'épreuves dures, et que les instants de repos sont ce que l'on appelle 'le bonheur'. " Le pendu me foudroie ; Mais la lune s'interpose ; La lutte se fait sans foi Le jugement explose ; L'ermitte est au soleil ; L'impératrice, le monde ; Pour moi... Je sers encore les poings ; Et je crie pour demain ; Et je crie pour demain... " Elle sait aussi qu'il y a toujours pire, et que tout le monde part un jour. Pourtant, aujourd'hui, elle veut redevenir la petite fille qu'elle était. La petite fille innocente et insouciante. Mais elle ne la redeviendra pas. " Racontez-moi, quel est ce lien qui nous tiens vivant dans ce monde ; Rassurez-moi, si les douleurs nous rendaient meilleurs. " Et puis, la vie est courte. Il faut profiter du fait que l'on est encore là. " Ca me plait de plus en plus ; Ca me blesse de moins en moins ; Comme si l'amour avait fait le saut de l'ange... " Alors, même si Chinook n'est plus là, Manon sait qu'elle ne l'oubliera jamais... " Je suis en vie ; Ca n'a pas de prix. "
Voilà une histoire qui mérite d'être contée, ou bien oubliée. Sachez juste que toutes les histoires ne se finissent pas bien. Pour tout vous dire, cette petite fille, Manon, c'est moi ...
( En italique : paroles de chansons de Calogero ; Christophe Maé ; Grégoire ; Nolwenn Leroy ; Grégory Lemarchal ; Bryan Adams ; Pep's... )
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Justin Edwilian
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| | Sujet: Re: * When The Life... Mer 17 Juin - 22:13 | |
| Putain, ton histoire ma fait pleurer devant l'écran, je nosse même pas essayer de ressentir ce que tu a ressentit. Je suis contente que sa aille mieux, même si on ne peut pas oublie ce genre d'histoire, mais malheureusement en temp que cavaliére on ne peut y échapper. Je c'est que jamais tu ne l'oubliera et que personne ne poura jamais la remplacer, ton histoire ma fait pleurer puisque sa mais arriver presque pareil, sauf que moi il et pas mort on me la juste prit  du jour au lendemain (bon j'arrete je vais encore pleurer). Courage louloutte. | |
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