» Si seulement... [Bella ♥]

» Si seulement c'était si simple...
. . .* Pv Bella chewie ♥ !

Je poussais ma Chevrolet comme je le pouvais, et elle crachotait sur le petit sentier qui menait à la maison de mon vampire. Je devais le voir. Pire, j'avais besoin de le voir. Je me mordilla la lèvre, des dures images revenant à la surface. Je les refoula, aggripée à mon volant. J'entrevis enfin la belle villa blanche, et ses lumières allumées me réchauffèrent. Je soupira, coupa le moteur, m'apercevant que cela faisait un grand vide d'un seul coup, et sortit doucement. La portière claqua, et je ferma les yeux, immobile, inspirant l'air frais à fond. L'obscurité avait gagné l'endroit, et j'avais profité que Billy ait invité Charlie à la Réserve pour m'échapper. Mon père n'aimait pas beaucoup Edward, il fallait dire, en raison de son départ l'année dernière. Je frémis à ce souvenir, le refoullant encore, en vain. Ni lui, ni moi, ni même Jacob n'avions oublié ce moment. Je ferma les yeux, puis les rouvrit et partit d'un bon pas vers la maison aux vampires.

Sa pauvre voiture, dame du moyen âge si je puis dire même, trainassa sa lourde carcasse jusqu'a s'arrêter devant notre villa blanche. En soupirant, je fis, a vitesse humaine, le tour de la maison pour accueillir ma dulciné. D'un pas vif et déterminé, elle traversa la cour. Je ris, avait-elle quelque chose dans la tête ou une annonce a faire pour être si sûre d'elle en ce jour ? A mis chemin, l'image d'une Bella effaré face a des Volturi cinglés me traversa la tête. Comme si un danger se présentais, je grogna férocement. A la deuxième seconde qui suivit je me rendit compte de ma bétise. Et si jamais elle m'avait entendu ? De toute façon je lui avait déja dit... Monstre, prédateur, bête, danger, voilà tout ce que j'étais. Je courais a ma vitesse habituelle, cette fois-ci, devant la porte de la villa pour empecher Bella d'entrer. Je ne voulais pas la partager maintenant, j'avais besoin de savoir certaines choses même si j'en avait déjà les réponses mais avant tout j'avais simplement besoin de l'avoir auprès de moi.

« Bella... »

Chuchotais-je simplement. Je restais immobile, je ne savais toujours pas si je méritais tout cela. J'avais envie de l'enlacer mais je me retenais. Je le méritais après tout. Un monstre n'as pas le droit d'abandonner celle qu'il aime sans être punis d'une manière ou d'une autre...

Oui, je savais parfaitement ce qu'il était. Et c'était moi qui me sentais minable à côté de la beauté d'immortel qu'il était. Moi, l'humaine banale, pratiquement moche comme une serpillère à côté de l'Appollon. M'ôtant toutes ses pensées pour le moins, même réalistes, désagréables, je me contentais de marchais d'un pas sûr vers Edward. Je trébucha sur une racine, mais me rattrapa au dernier moment. Alors, je leva la tête et le vis. Enfin, je ne vis que son regard d'or liquide qui me fit fondre sur place. Je resta hébétée à le regarder, ayant l'impression de passer pour une débile. Mais il devait en avoir l'habitude. Alors, je remarquais qu'il s'était placé entre moi et la porte. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres. Il me parla et sa voix, -gracieuse comme aucune autre- me fit virevolter, intérieurement, s'entend. Je frémis, tendant tout de même la main vers lui, jetant un oeil à la petite forêt alentour.

« Veux-tu aller te... promener ? »

Moi aussi, j'avais (en permanence), envie de me jeter à son cou, de l'embrasser, et de... enfin bref. Mais il avait imposé des limites (vitales pour moi, tout de même), et, même si elles étaient censées, elles étaient parfois très dures à respecter.

Elle me fixa, légèrement hébétée, comme a son habitude. Ne répondant pas encore a sa question, je lui offrit alors ce sourire en coin qu'elle aimait tant. Je caressa tendrement et avec une prudence extreme sa joue. Conscient qu'elle rougirait comme toujours. Puis, sans vraiment m'en rendre compte, je placa ma main de glace dans la sienne, sans pour autant les entrelacés sans être sûr d'être encore l'être aimé.

« Tout ce que tu voudra. »

Dis-je de ma voix trop parfaite. Mais le plus parfait de nous deux c'était bien elle. Belle, douce, généreuse, patiente, déterminé et par dessus tout aimante. J'aurais bien rajouté 'ma Bella' a la fin de cette phrase. Mais, elle n'étais peu être plus mienne après ca. Cela serait sans doute la punition a laquelle je pensais. Mais cette punition se traduirais alors par ma.. fin, puisque le mot mort ne convient pas. J'étais déjà mort. Main dans la sienne, je l'entraina vers le lieu qu'elle avait désignée, la forêt. Même si je devais avoué que j'étais un peu rongé par la curiosité, ce n'était pas ma priorité.

Après tout, c'était lui qui m'avait bloqué l'accès à la maison, non ? Donc, c'est qu'il voulait rester... dehors ? Ou du moins -et cette pensée me fit sourire- seul avec moi. Je soupira de contentement, et rougis -comme il l'avait prédit- quand sa peau de velours froid frôla ma joue. Je passa ma main libre dans mes cheveux, serrant fort l'autre main qui tenait la sienne, froide et dure, mais pourtant si douce. Il me répondit de sa voix charmante, complètement craquante, à me rendre dingue, et nous commençâmes à marcher vers la forêt. Je tâchais de me maintenir à sa hauteur, mais je trébuchais souvent. M'appliquant à localiser racines et ronces, je ne regardais plus beaucoup où j'allais. Je faillis me prendre un arbre, et l'esquiva de justesse. Je ris doucement, nerveusement, mais aussi parce que j'étais bien. Bien sûr qu'il était toujours mien ! Quelle question idiote. Pourtant, quand je pensais à mes sentiments pour Jake... Je secoua la tête machinalement, comme si ça pouvait m'aider à me sortir ça de la tête, même si cela devait être pour une heure seulement. Alors, je m'arrêta, le tenant toujours par la main. Je le regarda de mon regard attentif, chocolat. Souris. Et, me hissant sur la pointe des pieds, l'embrassa.

En marchant a son côté, elle trébucha avec sa maladresse iréelle. Elle manqua un arbre aussi et je ne pus retindre un leger rire. La pression, même minime pour moi, qu'elle exercait sur ma main me fit sourire. Tout n'était peut etre pas perdu... Elle secoua la tête a un moment et je pensais deviner que trop bien ce qui l'embêttait... Je fronca les sourcils pendant une demi-seconde puis me refixa sur.. Elle s'était arrêtée, étions-nous arrivés où elle le voulait ? Allait-elle m'avouer enfin qu'elle préféré le chiot a moi ? Qu'elle allait me laisser ? Avouons le la scene se répétais sauf que nous avions inversé les rôles. Mais bon ca pouvait... Elle souriait ?! Mes yeux plongèrent aux plus profond des siens sans réussir a y déceler ce qui suiva. Elle se hissa sur la pointe des pieds et ses douces lèvres rejoignèrent les miennes. Moment parfait, je lui rendit son baiser avec une passion nouvelle. J'étais presque convaincu maintenant qu'elle m'avait choisi. Je renaissais de mes cendres noires, ma main dans la sienne se libéra et mon bras s'enroula autour de sa taille tandis que mon autre main se posais tendrement contre son cou de soie. Je ne voulais pas rompre notre baiser mais elle savait pourquoi je l'aurait fait. Je le rompis donc avec une tendresse infinie et plaqua son corps contre le mien, l'enlacant. Je posais ma tête contre son épaule, heureux.

Je ne me vexa pas quand Edward rit de son rire cristallin. Non, j'avais trop l'habitude ! Quand je commença à l'embrasser, il me rendit ce baiser avec passion, ce qui m'étonna, j'étais habituée aux limites. Mais je ne m'étais pas trompée, puisqu'il m'écarta gentillement un peu plus tard. Je me mordis la lèvre. J'en voulais toujours plus, et espérais aussi devenir vampire, pour qu'il n'ait plus à se retenir. Il m'enlaça trendrement, et je me blottis contre lui, malgré sa dureté et son froid. Je me laissa aller, oubliant que nous étions dans une forêt, et que la nuit était tombée. Alors, au bout d'un moment de silence complet, je leva la tête vers lui.

« Et si on rentrait ? »

Déçue d'être une humaine flaiblarde, mais après-tout, je n'y pouvais rien, je commenàçais à grelotter. La nuit était froide et j'étais blottie contre un glaçon. Une véritable et douloureuse pensée me frappa. Avec Jacob, ça n'aurait pas été pareil... J'aurais voulu me frapper pour avoir pensé cela. J'aimais Edward. Je lâcha un soupir.

Facile a dire mais pas si simple a faire. Je voulais autant qu'elle ne plus a avoir de limite, pouvoir me laisser aller pleinement. Mais ceci signifiait la damné, ce qui était hors de question. Non je n'arreterais pas son coeur, je ne la condamnerais pas a devenir ce que je suis.
Sa voix me sortis de mes sombres pensées et je ne rendis compte que trop bien qu'elle était blotti contre le froid incarné et que la nuit était tombé.

« Ca vaudrait mieux, je veux rester le seul et unique glacon ici ! »

Dis-je en ricanant. C'était toujours plus facile de rire de cela avec Bella. Même si elle se mettait en danger en ne faisant pas vraiment de différence. Avoir une confiance aveugle en nous, me poussais a toujours plus de vigilance. Je suis ainsi, peut-être un peu trop protecteur. Cette epnsée m'aracha un sourire. Je passa mon bras sous ses genoux et la souleva souplement, sans trop la coller a moi. Autant ne pas agravé son cas. En un rien de temps nous fûmes devant la porte que j'ouvris sans la lachée. Une fois dans la maison, la chaleur ambiante nous immerga. Je deposa sur le sol ma douce et j'entrepris d'enlever sa veste et la mienne pour la déposé sur le porte-menteau proche. Ceci fait, je revins vers elle, un sourire au coin au lèvres.

Il choisit la plaisanterie, ce que j'apprécia. Je souris, grelottant trop pour espérer rire. Alors, il me prit dans ses bras comme si je n'étais qu'une brindille de foin, et je ferma les yeux. Quand je les rouvris une minute plus tard, une douce lueure éclairait les alentours, et je mis longtemps à comprendre que c'était la lumière qui filtrait des fenêtres de la villa. Je me blottis contre lui quand il me reposa à terre, même si cela n'arrangeait en rien mon sentiment de froid. Il prit mon manteau, disparut de mon champ de vision et revint quelques courtes secondes après. L'haleine de la maison était chaude, détendue, et je me sentis de suite bien. Bien que je sache que les vampires étaient silencieux, le silence de marbre qui régnait dans la villa blanche me surprit.

« Ils ne sont pas là ? »

Je souris à l'idée que nous étions seuls dans cette immense habitation. Mais la réalité revint frapper de plein fouet mon désir et mes rêves : si je m'emballais, il me stopperait en riant, et en répétant que lui seul était raisonnable. Je soupira.

J'eu a peine le temps d'entendre le ricanement sarcastique et grave d'Emmett et le souffle tendre et apaisée d'Esmé avant que ce ne fut le silence. Plus un seul esprit, plus une pensée. Je soupira d'aise. La voix d'Isabella fut le dernier ingredient a cette sensation de paix et de bonheur. Je secoua la tête négativement. Ils venaient tout juste de partir plutôt.

« Un moyen de nous donner un peu d'intimité, comme toujours. »

Dis-je en lui adressant un clin d'oeil un peu tacquin. Étais-je heureux ? Pleinement heureux ? En cette instant oui, je le pensais sincérement. Mais restais toujours ses désirs. Pourquoi tenait-elle tant a me rejoindre dans la mort ? Dans cette damnation éternelle ? Même si elle ne voulait pas employer ses mots car incorrect a son goût, j'en restais persuadé. Malgrès tout je ressentais le besoin de subvenir a ses envies,a ses désirs. Serais-ce ce qui causera notre perte ? Car, non, je n'imagninais pas que cela puisse nous mener au bonheur. Le seul et unique qui souffrirais serai moi. Elle vivrait, humaine, et veillirai jusqu'a la fin. là, je la rejoindrai, c'était ainsi que cela devait se passer. Non ? Je fronca les sourcils, incapable de trouver la bonne solution qui nous aille a tout deux. Ou plutôt la bonne solution sans risques... Je replacais ma main dans la sienne, y cherchant calme, réconfort, aide et amour, presque par reflexe...

Un peu d'intimité ? Aurait-il finit par changer d'avis ? Etait-il enfin certain qu'il saurait se contrôler et ne pas me... sauter dessus, au sens propre ? Je ne savais pas, j'en doutais même, mais tout au fond de moi, j'espérais. Alors, je le poussa doucement -enfin, je força comme une malade pour le décaler d'un milimètre, ce qu'il ne dût sûrement pas se rendre compte. Je lui souris malicieusement et me hissa sur la pointes des pieds pour l'embrasser derechef. A un moment, je dus m'écarter pour respirer et reprendre mes esprits. Nos baisers me laissaient toujours perdre le fil, tant que j'en oubliais parfois de respirer. Je lâcha un long soupir de contentement, heureuse d'être seule avec lui. Il tenait toujours ma main dans la sienne, froide et dure, mais réconfortante. Je me laissa aller contre lui, laissant mon regard observer ses traits parfaits...

Je pouffa lorsqu'elle tenta de me repousser. Malgrès ca, le petit sourire malicieux qu'elle portait me laissa perplexe. Que trafiquait-elle encore ? Réponse dans 3, 2, 1... Elle m'embrassa de nouveau. Et je lui rendis tendrement sans pour autant dépasser les bornes. Je savais me contrôler de mieux en mieux, même si ce n'était toujours pas parfait. Néanmoins je vous pose la question : Une femme a-t-elle le droit d'être aussi tentante ? Pas pour son sang, s'entend cette fois-ci, mais par ses qualités et sa beauté ? Hum...
Elle s'écarta un peu chancelante. Avait-elle de nouveau oublié de respiré ? Cela m'arracha un leger rire, un peu chantant. Elle semblait heureuse, avec moi et je l'étais aussi même si une part de moi se révulsais de ce que j'étais et de se qu'il pourrait lui arriver si je perdais le contrôle. Mon pouce carressais tendrement sa main enlacée dans la mienne. Malgrès ma froideur et ma dureté peu confortable, elle ne semblait pas vouloir me lâcher ou même être embétée. Un sourire sincère et éblouissant sur le visage, je la laissa se blottir contre moi. Elle m'observait toujours comme si j'étais la plus belle oeuvre d'art du monde alors que je lui trouvais bien plus qu'a moi. Je mourrais d'envie de l'enlacer mais je me ravissais pour ne pas qu'elle ai froid. Je crevais d'envie de l'embrasser encore mais je me retenais pour mieux l'observé. Les yeux dans les yeux, sa main dans la sienne, son regard si unique et parfait au plus profond su mien, son corps contre le mien, son coeur battant un peu plus rapidement. Oh oui, si j'avais encore un coeur, il aurait battu tellement vite que j'en serais déjà mort.

Ma tête se baissa jusqu'a ce que mon front se dépose contre le siens, avec douceur. Si mon coeur aurait pu exploser, il l'aurait fait. Je ferma les yeux pour mieux sentir sa présence ennivrante. Si ma peau aurait pu devenir feu, elle l'aurait fait. J'inspira longuement, appreciant pleinement ce moment et sa présence. Si mon corps aurait pu fondre, il l'aurait déjà fait. Alors, je vous le redemande : Une femme a-t-elle le droit d'être aussi tentante ?

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